Sábado 21 Junio 2014

El Qhapaq Ñan declarado Patrimonio Mundial de la Humanidad Por María Carolina Piña

En lengua quechua se le conoce como Qhapaq Ñan. El Camino del Inca es una red gigantesca de senderos que recorren los Andes de punta punta, y acaba de ser inscrito en la lista del Patrimonio Mundial de la Humanidad de la UNESCO. Esta nominación fue impulsada por el presidente peruano, Ollanta Humala, en su última visita a París, en 2012.

Su candidatura a la lista del Patrimonio Mundial constituyó un ambicioso proyecto en el que trabajaron los seis países latinoamericanos que comparten este patrimonio excepcional: Perú, Bolivia, Ecuador, Chile, Argentina y Colombia. Fue la primera vez que un conjunto de países trabajaron para la inscripción a la prestigiosa lista de la Unesco.

Entrevistados: Nuria Sánz, coordinadora del trabajo para la UNESCO, José Manuel Rodríguez Cuadros, embajador de Perú ante la UNESCO.

Declaraciones: Ollanta Humala, presidente peruano, e Irina Bokova, directora general de la UNESCO.

Desde Cusco, los Incas administraban territorios lejanos a través de estos caminos. Flickr/Creative Commons


REPORTAJE Qhapaq Ñan ok 19/06 16h

(14:37)

Les Chemins des Incas déclarés "patrimoine mondial"

Les Chemins des Incas qui traverse l’Amérique du Sud de bout en bout, a été inscrit samedi au "patrimoine mondial" par le Comité de l’Unesco.

par La rédaction numérique de RTL , Avec AFP publié le 21/06/2014 à 23:05
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Desde Cusco, los Incas administraban territorios lejanos a través de estos caminos. Flickr/Creative Commons

Voie royale millénaire, les Chemins des Incas (Qhapaq Ñan) relient aujourd’hui le Pérou, le Chili, la Colombie, l’Équateur, l’Argentine et la Bolivie dans un entrelacement de routes construites sur une période de 2.000 ans et culminant parfois à plus de 5.000 mètres d’altitude.

"Tout comme ces différentes civilisations ont su s’unir à travers le Qhapaq Ñan, nos six pays ont su travailler ensemble et unir leurs volontés", a dit le représentant du Pérou sous les applaudissements.

Le classement par l’Unesco au patrimoine mondial devrait permettre à ce site de recueillir des fonds pour sa conservation, sa restauration et son développement touristique.

Tracés le long de la Cordillère des Andes, ces chemins totalisent quelque 30.000 km - dont 6.000 km de route principale et de nombreuses voies secondaires - et convergent vers Cuzco - qui en quechua signifie "le nombril du monde" - la capitale de l’empire Inca (Tawantinsuyo).

Ils reliaient les différentes régions de l’empire Inca du nord de la capitale provinciale de Quito jusqu’au sud de l’actuel Santiago du Chili, ouvrant l’accès à un territoire de trois millions de kilomètres carrés.
Reconnaissance de la culture inca

"Pour les Péruviens, cela signifie la reconnaissance par le monde de la culture inca, qui a construit une infrastructure pour organiser tout son monde andin", a déclaré la ministre péruvienne de la Culture, Diana Alvarez, citée par l’agence de presse officielle Andina.

Il y aura le 25 juin "une grande cérémonie en présence de représentants des six pays qui sont unis par le Qhapaq Ñan", a-t-elle annoncé.

"C’est la reconnaissance de l’un des sites les plus importants au monde qui lie une série de chemins construits avant l’empire Inca", a indiqué Luis Lumbreras Flores, chargé du projet Camino Inca au ministère de la Culture péruvien.

La route permettait de rapprocher tous les axes productifs, administratifs et cérémoniels de l’empire Inca, afin d’unifier géographiquement son territoire et de le contrôler.
Des sections vieilles de plus de 2.000 ans

Ces chemins permettaient des liaisons rapides entre les coins les plus reculés de Tawantinsuyo et comptaient sur un réseau sophistiqué de coursiers (chasquis), porteurs de messages, des quipus (cordelettes de noeuds qui en l’absence d’écriture servaient notamment à tenir la comptabilité des bêtes, des naissances, des décès...).

Selon les historiens, les Chemins des Incas comptaient tous les 7 km un poste fortifié (pukara) qui contrôlait le mouvement des voyageurs et tous les 21 km une auberge (tambo), avant tout destinée aux fonctionnaires de l’empire.

Depuis sept ans, un groupe d’archéologues travaille à la récupération d’un tronçon des Chemins des Incas à Cieneguilla dans la vallée de Lurin, au sud de Lima, le Huaycan, qui était une ancienne voie religieuse que les Incas et les cultures précédentes utilisaient pour atteindre le sanctuaire de Pachacamac, le plus important centre de culte sur la côte Pacifique, où trône le Temple du Soleil.

Selon les archéologues péruviens, certaines sections du réseau routier sont vieilles de plus de 2.000 ans et ont été construites par d’anciennes cultures pré-incas.

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