Suppression du bac: le (pseudo) débat est lancé

por (Bernard Boriello)

Comme suite aux dysfonctionnements enregistrés lors de la dernière session du Bac, j’avais fait le pari auprès de quelques collègues enseignants que cela servirait de prétexte pour remettre en cause ce diplôme.
Je ne pensais cependant pas que cela se ferait aussi vite, même sil était totalement prévisible que la première salve allait être tirée par le cuistre Meirieu, faux enseignant, écolo en peau de lapin, mais vrai obscurantiste, Diafoirus foireux, fourrier de la décadence scolaire, promu consultant en déconstruction des savoirs car meilleur spécialiste du Rien :

"Philippe Mérieu, universitaire spécialiste en sciences de l’éducation, s’est livré à cette analyse sévère : « L’examen du baccalauréat est arrivé quasiment à un point de rupture. La montée des nouvelles technologies est telle qu’on ne sait pas comment on pourra lutter contre les fraudes » :

http://www.nicematin.com/article/cote-dazur/suppression-du-bac-le-debat-est-lance

Cette attaque contre le Bac, couplée concomitamment à la mise en place de l’évaluation par compétences, aux projets d’allongement de l’année scolaire et à la suppression des concours d’enseignement, indique clairement la volonté d’abandonner un enseignement public de qualité au profit de la mise en place d’une vaste garderie à l’usage des enfants de ces 45 % de français qui ne partiront pas en vacances cet été. Et pour tenir les banlieues où l’été est plus chaud que sur les plages, autant confier les têtes plus ou moins blondes à des profs au rabais, formés comme animateurs d’ambiance à l’école de Meirieu.

Projet aussi stupide qu’inique dont on a presque envie de le voir s’accomplir sans tarder pour être définitivement débarrassé, au vu de ses effets, de cette "pensée" pédagogiste inepte qui sert d’alibi aux pourfendeurs des savoirs et aux tenants de la privation de l’École Publique.