Un instituto de Nantes (Francia) pide que los chicos se pongan una falda el 16 de mayo para “luchar contra el sexismo” Julie-Anne De Queiroz.

¡Todos y todas con falda al instituto! Esa es la idea que ha tenido la dirección de la academia de Nantes para “luchar contra las discriminaciones”.

La iniciativa tiene el sugerente nombre de “Lo que levanta la falda”, y tendrá lugar el 16 del corriente mes de mayo en 17 institutos de la academia de la citada ciudad. “Se trata de una iniciativa 100% nuestra”, asegura la dirección del centro escolar. La acción ha sido imaginada y propuesta por los miembros elegidos en el Consejo de la Vida del Instituto para luchar contra las discriminaciones. Esta iniciativa recibe la aprobación y el apoyo del Ministerio de la Educación Nacional.

Esta no es la primera vez que se invita a los estudiantes de ambos sexos a ponerse falda para asistir a una jornada de similares características. El 12 de abril de 2013 tuvo una manifestación de ese mismo género. Los chicos fueron invitados a asistir con falda, y distintas acciones (debates, charlas…) fueron organizadas en una veintena de establecimientos escolares. En esta ocasión se han añadido 7 institutos más a la propuesta.

En esa ocasión, algunos profesores participaron en la convocatoria y se presentaron en los centros escolares vestidos con faldas. La idea ha levantado interés en otras ciudades y se espera que el ejemplo cunda.

Sin embargo no todos están de acuerdo con esta iniciativa. Si en principio la idea era permitir a las chicas asumir su feminidad en un ambiente a veces difícil, ahora la cosa se ha transformado en una farsa sin sentido. En lugar de afirmar la identidad femenina, se ha acabado por negar la identidad tanto femenina como masculina. Se trata en definitiva de una provocación inútil que solo pone de relieve el desorden en todos los ámbitos en que se debate una sociedad que ha perdido el norte y que da bandazos de un lado a otro sin ir a ninguna parte.

A Nantes, la Manif pour tous proteste devant les lycées

Le Monde.fr | 15.05.2014 à 15h08 • Mis à jour le 15.05.2014 à 15h37

Deux garçons en kilt travaillent avec leur professeur, le 24 mars 2006 dans une classe du lycée de Saint-Aubin-du-Cormier, pendant la "Journée de la jupe".

Ils ont mis leur menace à exécution. Les opposants à une supposée « théorie du genre » enseignée dans les écoles se sont rendus, jeudi 15 mai, devant le lycée Clemenceau de Nantes, l’un des établissements parmi la vingtaine qui participaient à l’opération « ce que soulève la jupe ».

Lire le décryptage des Décodeurs : Une initiative lycéenne contre le sexisme réveille les « anti-gender »

Prise à l’initiative du conseil académique de la vie lycéenne, une instance qui regroupe élèves, parents et professeurs, cette journée visait à lutter contre le sexisme, notamment en proposant aux lycéens volontaires de venir en jupe ou simplement en arborant un badge « Non au sexisme ». Déjà organisée l’année dernière, l’initiative avait alors été suivie par une petite dizaine de lycées, contre 27 cette année, sur les 220 de l’académie de Nantes.

« NON AU GENRE » CONTRE « FACHOS DEHORS »

Alors que la manifestation s’était déroulée sans problème l’année précédente, elle a cette fois déclenché la colère de la nébuleuse « anti-gender ». Quelque 150 manifestants de la « Manif pour tous » se sont positionnés dès 13 heures en face de la sortie du lycée Clemenceau avec des banderoles « Le gender c’est pas mon genre » et « Non au gender ».

En face, près d’une centaine de lycéens et une dizaine de jeunes socialistes ont scandé, dans une ambiance ponctuée de bousculades, « Pas de fachos dans les lycées », « Fachos dehors » ou encore « Egalité ».

Le nom « ce que soulève la jupe » fait référence à un ouvrage de la sociologue Christine Bard, qui s’est interrogée sur le rôle du vêtement dans les rapports homme-femme. Il évoque aussi le film de Jean-Paul Lilienfeld, La Journée de la jupe, dans lequel Isabelle Adjani incarnait une professeure qui, écœurée du machisme et de la violence dans la banlieue où elle travaille, exigeait une « journée de la jupe au collège où l’Etat affirme qu’on peut mettre une jupe sans être une pute ».
Le Monde

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