Cuando los peces comen cerdo Le scandale alimentaire qui s’annonce

Por Santiago Rosero

La Comisión Europea acaba de anunciar que a partir del primero de junio de 2013, se autorizará el uso de harinas animales para la alimentación de peces de criadero. Una decisión que cae en pleno escándalo alimenticio con la carne de caballo, y que provocó muchas reacciones negativas.

Entrevistado: Miguel Jover, catedrático de acuicultura en la Universidad Politécnica de Valencia.


HARINAS DE ORIGEN ANIMAL

(04:24)

Le scandale alimentaire qui s’annonce

LE MONDE | 25.02.2013. Par Fabrice Nicolino, enquêteur, chroniqueur et reporter
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Que se passe-t-il vraiment dans l’univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d’essayer de répondre, il est bon d’avoir en tête deux études récentes.

La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d’humain - d’anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d’hormones et bien sûr d’antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.

La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l’alimentation, en s’appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse.

Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ils y ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.

Certes à des doses très faibles – en général –, mais, comme on le verra, la question se pose aujourd’hui dans des termes neufs.

On remarquera que, dans le scandale en cours, un mot a presque disparu : phénylbutazone. Cet anti-inflammatoire, on le sait, a été retrouvé dans des carcasses de chevaux exportés vers la France.

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