Crisis

Mesures d’austérité : Zapatero a "franchi le Rubicon", pour la presse espagnole

LEMONDE.FR | 13.05.10 | 16h32 • Mis à jour le 13.05.10 | 17h26

Au lendemain de l’annonce de mesures d’austérité (1) par le premier ministre, José Luis Rodriguez Zapatero, la presse espagnole ne trouvait pas d’expression assez forte pour qualifier le changement de cap du gouvernement socialiste. "Après six ans de mandat en tant que chef du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero a franchi le Rubicon et dépassé la ligne rouge qu’il avait lui même promis de ne jamais franchir : la coupe claire dans les dépenses sociales", écrit le principal quotidien espagnol El Pais (2), qui souligne le changement de ton du premier ministre, devenu mercredi "plus grave qu’à son habitude". "Jusqu’ici la vie politique de Zapatero s’identifiait au sourire, à l’optimisme, à l’annonce de nouvelles aides, de nouveaux droits, et cette trajectoire s’est brisée hier. (...) C’est comme si [mercredi], une législature différente avait commencé, comme si un autre Zapatero était apparu."

Evoquant "l’enterrement" des politiques sociales de Zapatero, le journal de droite El Mundo (3) prend un malin plaisir à rappeler des déclarations récentes du premier ministre qui, en septembre, affirmait encore devant une assemblée de mineurs, qu’il allait "continuer à augmenter et à améliorer les politiques sociales grâce à un taux d’emprunt bas car c’est le chemin par lequel nous allons renouer avec la reprise". Moins d’un an après la "tortilla s’est retournée", et "ses succès d’hier sont devenus ses fardeaux". Le journal fait la liste des mesures sociales appelées à disparaître comme, par exemple, le chèque-bébé (pour stimuler la natalité, cinq cent mille familles ont bénéficié d’un chèque de 2 500 euros pour chaque naissance ou adoption) ou la revalorisation du salaire minimum, qui devait, sous sa législature, passer progressivement de 600 à 800 euros.

Le quotidien conservateur ABC (4) donne, lui, dans la métaphore : "La fête est finie, quelqu’un a rallumé les lumières, et Zapatero prend peur parce que la maison est en ruine", et raconte qu’un silence a suivi mercredi l’intervention de M. Zapatero devant les députés, "un silence d’un instant qui a semblé une éternité, le temps que les députés reçoivent le coup de poing inattendu d’un président qui depuis deux ans promettait de ne jamais faire de coupes dans les dépenses sociales (...). Le visage des députés qui entendaient qu’on allait réduire immédiatement le salaire des fonctionnaires de 5 % et qu’il serait gelé dès 2011 était un poème. Incrédulité ou stupéfaction".

Une façon de souligner l’ampleur inédite des mesures annoncées (15 milliards d’euros d’économies), ce que l’éditorialiste d’El Pais (5) qualifie d’"ajustement le plus dur de l’histoire récente" ou La Razon de "plus grande coupe dans les dépenses sociales de l’histoire".

Le Monde.fr

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/13/mesures-d-austerite-zapatero-a-franchi-le-rubicon-pour-la-presse-espagnole_1351228_3214.html


(1) L’Espagne à l’heure de la rigueur
LEMONDE.FR avec AFP | 12.05.10 | 12h45

Le chef du gouvernement socialiste espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, annonce mercredi 12 mai, une cure d’austérité radicale pour accélérer la réduction des importants déficits publics. Elle passe notamment par une baisse de 5 % des salaires des fonctionnaires, sous la pression de l’UE et des marchés. "Ce n’est pas facile pour le gouvernement d’approuver" ces décisions, a reconnu M. Zapatero devant les parlementaires, en détaillant des mesures par nature impopulaires qu’il s’était engagé à adopter dimanche au sommet de l’Eurogroupe dans le cadre du plan massif de soutien à zone euro.

L’Espagne est l’un des pays qui est le plus sous la pression des marchés en raison de la dégradation de ses finances publiques et constituait un des points faibles de la crédibilité financière de la zone euro, pour certains analystes. L’exécutif socialiste s’était engagé à prendre des mesures supplémentaires d’austérité pour un montant de 15 milliards d’euros, en plus du plan préexistant de 50 milliards d’euros pour ramener les déficits publics de 11,2 % du PIB en 2009 à 3 % du PIB en 2013.

COUPES SOMBRES DANS LES DÉPENSES PUBLIQUES

Cet objectif n’est pas modifié, mais les 15 milliards d’euros supplémentaires (5 milliards en 2010 et 10 milliards en 2011) permettront de réduire les déficits d’un demi-point de PIB supplémentaire en 2010 et d’un point en 2011. Ces nouvelles mesures ont une "incidence sociale évidente", a reconnu le chef du gouvernement, confronté à un paysage social déjà sinistré par un taux de chômage supérieur à 20 % de la population active. Le gouvernement va donc notamment réduire de 5 % en moyenne les salaires des fonctionnaires à partir de juin 2010 et les geler en 2011. Les hauts salaires de la fonction publique seront plus lourdement affectés. Les membres du gouvernement vont baisser leur salaire de 15 %.

Il va aussi geler la revalorisation des retraites en 2011, sauf les plus basses, supprimer en 2011 l’aide à la naissance de 2 500 euros qu’il avait instaurée en 2007 pour soutenir la natalité. L’exécutif socialiste va aussi réduire de 600 millions d’euros l’aide au développement en 2010-2011, un domaine dans lequel il se voulait à la pointe des pays riches. L’investissement public sera diminué de 6,045 milliards d’euros d’ici à 2011 et le gouvernement va demander aux régions et aux municipalités de faire 1,2 milliard d’euros d’économies supplémentaires.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/12/l-espagne-a-l-heure-de-la-rigueur_1350244_3234.html

(2) Plan de choque de Zapatero - El debate

Zapatero da un vuelco a su estrategia con un recorte de sueldos públicos sin precedentes

El presidente del Gobierno reduce un 5% el salario de los funcionarios, congela las pensiones de 2011, recorta el gasto para dependencia y elimina el ’cheque-bebé’

FERNANDO GAREA - Madrid - 13/05/2010

Después de seis años de mandato como presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero atravesó ayer el Rubicón y cruzó una de las líneas rojas que él mismo había prometido no traspasar nunca: el recorte de gastos sociales. Con un tono más grave del habitual y mucho más serio de lo que le es usual, Zapatero anunció lo que él mismo describió como "duras medidas, sacrificios y esfuerzo importante".

Después de seis años de mandato como presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero atravesó ayer el Rubicón y cruzó una de las líneas rojas que él mismo había prometido no traspasar nunca: el recorte de gastos sociales. Con un tono más grave del habitual y mucho más serio de lo que le es usual, Zapatero anunció en un sombrío Pleno del Congreso lo que él mismo describió como "duras medidas, sacrificios y esfuerzo importante", en forma de recortes donde más duelen. Es decir, reducción del salario de los funcionarios, recortes de pensiones, freno a la aplicación de la Ley de Dependencia y supresión de ayudas a la maternidad, entre otros.

"A ningún presidente del Gobierno le gusta comparecer para anunciar recortes y a mí menos aún", terminó por confesar en el turno de réplica. Hasta ahora, la vida política de Zapatero se identificaba con la sonrisa, el optimismo y el anuncio de nuevas ayudas y derechos y esa trayectoria se quebró ayer con el anuncio de los recortes que le ha exigido la Unión Europa y hasta el propio presidente estadounidense, Barack Obama.

"Asumo esa responsabilidad, porque la situación es difícil y sería insensato ocultarlo", terminó por confesar, mientras que en los escaños socialistas se aguantaba la respiración y se cruzaban miradas de diputados conscientes de la complicada papeleta y del precio político que les tocará pagar.

"Es ahora cuando más lo necesitamos para mantener entre nosotros a los inversores y mantener imagen de estabilidad. No es fácil dirigirse así a los ciudadanos", dijo también para intentar hacer compatible su vaticinio de que lo peor de la crisis ha pasado ya con el anuncio de sacrificios impopulares.

Zapatero hasta ahora enfatizaba que su Gobierno sacaría a España de la crisis sin recortes y su imagen cuadraba mejor con la de la repetición anual de la cita de Rodiezmo (León) en la que ya era tradición el anuncio de subidas anuales de pensiones. Ayer le tocó ser el portavoz de las malas noticias, dirigidas precisamente a los colectivos que más ha cuidado en sus mensajes y en su política. Por eso se centró en la explicación de las circunstancias como causa última del cambio radical de rumbo: el elevado déficit, que hay que reducirlo del 11% al 3% antes de 2013, las dificultades de Grecia y los ataques especulativos contra el euro.

"Las circunstancias nos han obligado a tomar estas medidas", aseguró. Hace sólo una semana, abominaba en La Moncloa de una "reducción drástica" del déficit y hace pocos meses la vicepresidenta primera rechazaba que se fuera a romper el pacto de subida salarial de los funcionarios, corrigiendo a su vez al secretario de Estado de Hacienda, que lo había anunciado.

Ahora, Zapatero se enfrenta a los sindicatos, aunque ayer insistiera en que no habrá reforma laboral sin acuerdo con los agentes sociales. La paz social que tanto le ha preocupado durante seis años como presidente salió ayer tocada del Congreso.

Y además, aunque su discurso de ayer iba dirigido sobre todo a los ciudadanos y a los mercados, el presidente del Gobierno pasó el mal trago solo de nuevo frente a todos los grupos parlamentarios. Ya es una costumbre en esta legislatura, pero la soledad siempre incomoda y duele más en momentos difíciles. Unos como el PP, CiU y PNV por acusarle de llegar tarde a la toma de decisiones, y otros como los grupos de la izquierda, por reprocharle que mire sólo al recorte de gasto y no al aumento de ingresos con más presión fiscal a las rentas más altas.

Es como si ayer empezara otra legislatura diferente y como si hubiera aparecido otro Zapatero distinto, con un discurso desconocido en él. "Se ha acabado el Zetapé social", le dijo gráficamente Joan Ridao (ERC). "Ha nacido otro Zapatero", completó Joan Herrera (ICV). "Si tomo decisiones difíciles me critica y si no las tomo también", le terminó por decir Zapatero a Mariano Rajoy, para quejarse de la estrategia del líder del PP de criticar lo que se hace y lo que no se hace. Porque Rajoy quiso hacer sangre y se apuntó a ejercer la crítica por no haber tomado antes medidas impopulares y, al tiempo, al reproche de acometer lo que llamó "el más importante recorte de derechos sociales de la democracia".

Su discurso fue el de "ya lo decía yo" y el del populismo de anteponer a cualquier recorte de gasto social la reducción de ministerios, empezando por la Vicepresidencia Tercera. Y hasta se metió en el lío de insistir en la reducción drástica de subvenciones a partidos políticos y sindicatos, justo el día después de que un informe de Hacienda denunciara presunta financiación ilegal del PP.

Presentó a Zapatero como un presidente forzado por los socios europeos a hacer las reformas que no ha querido hacer en dos años de crisis. "Tendrá que hacer lo que no ha querido hacer: gobernar, pero tutelado en un país bajo protectorado"; "han dicho en Europa que a Zapatero no se le puede dejar solo y que hay que vigilarle para que no exporte su incompetencia".

No fue más suave en el fondo, pero sí en la forma, el portavoz de CiU, Josep Antoni Duran Lleida, en su nueva condición de político mejor valorado según el CIS. Habló de "nueva rectificación" e incidió en la acusación de la improvisación: "Han pasado dos años en los que el presidente desoía nuestros planteamientos, pero ha aceptado en una semana la locura que le han puesto sobre la mesa los mercados. Ha perdido dos años de mandato". Y Josu Erkoreka (PNV) le espetó que sus medidas "se comen de un bocado miles de frases y promesas" pronunciadas en los últimos dos años.

El recorte le puso en confrontación con los partidos minoritarios de la izquierda que hasta le advirtieron, como hizo Herrera, de que tendrá una "oposición contundente" en la Cámara y en la calle. "Pagan los más débiles. Los mercados han terminado por imponer una reforma y un recorte" y "¿por qué no recupera el impuesto de patrimonio?", le dijo el diputado de ICV. "Usted es débil con los fuertes y fuerte con los débiles", concluyó Ridao.

"Los sectores populares van a pagar una crisis que no generaron", remató Francisco Jorquera (BNG).

Sólo al final, Zapatero incluyó la posibilidad de estudiar en el futuro medidas fiscales para que las rentas más altas paguen los impuestos. Lo hizo sin concretar y dando a entender que lo incluirá en los Presupuestos para 2011. Y fue tan poco preciso como confuso, porque le respondió a Rajoy que exigir un mayor esfuerzo fiscal a las rentas más altas no necesariamente debe suponer una subida de impuestos.

"Hoy no era el día", dijo el presidente del Gobierno para explicar que no incluyera esa posibilidad de reforma fiscal en su discurso inicial como una medida más para reducir el déficit.

Metidos en faena de recortar, el portavoz socialista, José Antonio Alonso, le tomó la palabra a Duran para acometer una reducción del salario de los diputados que ya lleva dos años congelado.

Casi todos los portavoces le pidieron a Zapatero gestos políticos en forma de reducción de ministerios, tal y como le exigen dos resoluciones aprobadas por el Congreso en los últimos meses. "Es el chocolate del loro, pero es un gesto político necesario hacia los que verán recortadas sus prestaciones", le dijo Erkoreka. Pero Zapatero se atrincheró en que eso apenas supondría un ahorro real y, por tanto, no está dispuesto a hacerlo. De momento, porque también dijo que no tomaría otras medidas que ayer no tuvo más remedio que anunciar. Y de todos los portavoces, sólo Rosa Díez (UPyD) pidió elecciones anticipadas. Duran olvidó su propuesta de Gobierno de concentración y Rajoy ya no se atrevió a repetir el llamamiento a los diputados del PSOE para que se rebelen y sustituyan a Zapatero.

http://www.elpais.com/articulo/espana/Zapatero/da/vuelco/estrategia/recorte/sueldos/publicos/precedentes/elpepunac/20100513elpepinac_1/Tes

(3) Zapatero se desmiente y da un hachazo a los derechos sociales

El 6 de septiembre de 2009 el presidente del Gobierno, José Luis Rodríguez Zapatero, aseguraba en una fiesta minera en León que el Ejecutivo iba a seguir apostando por aumentar e incrementar las políticas sociales por "el endeudamiento es bajo" y porque "ése es el camino por el que vamos a transitar para llegar a la recuperación.

Cuando queda poco para que se cumpla un año de aquel soleado y positivo día la tortilla se ha dado la vuelta y donde Zapatero dijo digo, digo Diego. Subidas de las pensiones, el ’cheque estrella’, los 400 euros, la Ley de Dependencia... Lo que antes fueron los logros de sus legislaturas hoy se han convertido en sus cruces. Pese a ello, el presidente ha mantenido algunas de sus políticas sociales que, de momento, parecen intocables /.../

http://www.elmundo.es/elmundo/2010/05/13/espana/1273738840.html

(4) No es el día de los inocentes. Simplemente se acabó la fiesta, alguien encendió las luces y Zapatero se ha llevado un buen susto porque la casa está en ruinas. Cuando el presidente del Gobierno ha terminado esta mañana de enunciar los recortes sociales más duros en décadas, se ha hecho un silencio en el hemiciclo. Ha sido un silencio de un instante, pero que ha parecido eterno, el tiempo que han tardado los diputados en recibir el golpe inesperado de un presidente que llevaba dos años prometiendo que con su Gobierno jamás se producirían recortes sociales. Las caras de muchos diputados socialistas, tras escuchar que se recortaría el sueldo de los empleados públicos un 5 por ciento de media y se congelaría en 2011, y que las pensiones también se congelarían excepto las no contributivas y las mínimas, eran un poema. Incredulidad o pasmo.
El propio Zapatero ha mostrado un semblante descompuesto en más de un momento del debate, que ha durado algo más de cuatro horas. "Vamos a pedir un mayor esfuerzo a todos" para reducir el déficit público. "La situación es difícil y sería insensato ocultarlo", afirma Zapatero, el mismo que tardó meses en admitir la gravedad de la crisis en España y que no ha llevado a cabo ni una sola reforma estructural que le ha reclamado la oposición en bloque de forma insistente en estos años.
Hace apenas una semana Zapatero afirmó a la vista de toda España, tras reunirse con Mariano Rajoy en La Moncloa, que no pensaba acelerar la reducción del déficit (que está en un 11,2 por ciento) para no comprometer el incipiente crecimiento económico. Siete días después se ha presentado en el Congreso para explicar cómo piensa recortar otros 5.000 millones en 2010 y 10.000 millones más en 2011. La Unión Europea forzó a Zapatero a tomar medidas urgentes de una vez por todas, le hizo los deberes y el resultado ha sido que el presidente ha tenido que tragarse sus promesas, sus compromisos, sus palabras y sus acusaciones históricas contra el PP, y ha llevado a cabo el mayo hachazo contra los derechos sociales de la democracia. Zapatero se ha visto obligado a arrinconar sus principios políticos, tras pasarse dos años sin actuar con reformas estructurales contra la crisis, en un intento a la desesperada por ganarse la confianza y la credibilidad de sus socios europeos.
Pese a todo, Zapatero no ha perdido su optimismo y ha vuelto a insistir en que se ha iniciado la recuperación económica, aunque admitió que el tijeretazo supondrá que el crecimiento de 2011 sea unas décimas inferior al previsto.
La respuesta inicial de Mariano Rajoy puede resumirse en un "se lo dije". Ha lamentado que al final haya tenido que seguir unas directrices que no son españolas y que le hayan hecho el trabajo desde fuera: "Va a gobernar tutelado, bajo vigilancia y bajo protectorado". El presidente del PP cree que estos recortes no habrían hecho falta si Zapatero hubiera hecho las cosas a tiempo. "Es su responsabilidad".
Eso sí, Rajoy se ha mostrado dispuesto a hablar con Zapatero, "esta misma tarde", por responsabilidad, pero le ha propuesto sus propias medidas, que pasan, entre otras cosas, por suprimir la vicepresidencia tercera, cuatro ministerios y reducir las subvenciones a los sindicatos, las organizaciones empresariales y a los partidos políticos, algo que ha sentado especialmente mal a Zapatero, que ve atacado un pilar de la democracia si se toca un euro de los sindicatos o los partidos.
«Va por muy mal camino»Con todo, Rajoy ha dejado su respuesta más contundente para su segundo turno, cuando ha tenido tiempo para digerir el hachazo social del Gobierno. "No le vamos a dar un cheque en blanco, por sus antecedentes, falta de credibilidad y demagogia". Ha advertido de que no va a poyar la congelación de las pensiones mientras no se modifiquen los gastos de los sindicatos y organizaciones empresariales. Ha insistido en que hace falta un plan completo y así Zapatero "va por muy mal camino".
Los grupos de CiU y PNV, pese a la dureza de sus críticas, se han comprometido a actuar con responsabilidad, lo mismo que Coalición Canaria. Apoyos no le van a faltar a Zapatero una vez más. Pero la izquierda parlamentaria, IU-ICV, le ha puesto otra vez frente a su espejo: "Es insólito que un Gobierno de izquierdas tome estas medidas". De hecho, Joan Herrera le ha propuesto retirar las tropas de Afganistán para no tener que congelar las pensiones, y le ha pedido una nueva reforma fiscal que afecte a los que más tienen.
Zapatero ha visto el cielo abierto con esa propuesta de IU-ICV. Le ha permitido recuperar cierto discurso izquierdista, a estas alturas ya con muy poca credibilidad, y ha asegurado que el Gobierno no descarta nuevas medidas fiscales para que los que más tienen hagan más esfuerzo. "El Gobierno está convencido de ello", dijo, tan sólo pocos minutos de recortar derechos a funcionarios, pensionistas y futuras madres. ¿Se trata de una nueva subida de impuestos? A la oposición desde luego el ha sonado a eso, pero Zapatero, en la sesión de control posterior, lo ha negado y sólo ha hablado de otras medidas que afectarían "a los que más tienen", sin citar una sola.
La sensación en el Congreso es de que acaba una etapa y empieza otra muy distinta mucho más dura... pero con el mismo Gobierno y con el mismo presidente.

http://www.abc.es/20100512/nacional-politica/zapatero-desmiente-hachazo-derechos-201005121531.html

(5) Zapatero contra ZP

El presidente abandona su retórica habitual para anunciar un necesario ajuste económico

13/05/2010

El presidente Zapatero presentó ayer un recorte del gasto público que supone el mayor y más radical cambio de rumbo económico llevado a cabo por un Gobierno democrático en España. Sin duda, la extrema gravedad de la situación lo requería. Como también exigía la dureza de las medidas anunciadas, entre las que se encuentran algunas que eran inaplazables al menos desde finales de 2009.

El discurso del presidente estuvo a la altura de las circunstancias. Lo que, en sentido contrario, implica que no lo ha estado durante los dos últimos años. Sustituir las difíciles decisiones que requerían la economía española y la defensa del euro por una retórica maniquea, y no sin ribetes populistas, en defensa de políticas calificadas de sociales y de izquierda, aunque estuvieran lejos de serlo, ha hecho perder un tiempo que ahora hay que recuperar con urgencia y haber corrido riesgos sólo aplacados de momento.

El Zapatero que ayer tomó la palabra en el Congreso de los Diputados se desmintió a sí mismo con más contundencia que sus críticos, completando un giro copernicano en la plasmación de los principios ideológicos que invocaba. Resulta paradójico que el Gobierno promoviese en el palacio de Zurbano un pacto de Estado en torno a un heterogéneo listado de medidas de escasa trascendencia y que, apenas unas semanas después, afronte en solitario un duro ajuste del gasto público. Si algún paquete de medidas requería intentar un pacto era el anunciado ayer, y el Partido Popular corre el riesgo de erosionar su condición de alternativa si busca capitalizar desde el oportunismo, como dejó vislumbrar ayer, el inevitable coste político y social que acarreará una decisión que no admitía más aplazamientos.

El Gobierno ha optado por un recorte drástico, rápido y capaz de recuperar la credibilidad perdida. El mayor volumen de gasto en la estructura del Presupuesto español se concentra en los salarios de los empleados de la Administración y las pensiones y costes sociales, con especial mención a los directamente derivados del desempleo. Desde el momento en que el Gobierno se ha visto obligado a aplicar un ajuste profundo y rápido bajo presión internacional, le ha resultado imposible mantener inalteradas las partidas con las que pretendía marcar distancias con el PP. La salida de la crisis no se juega en las escaramuzas políticas internas, sino en un tablero mucho más amplio en el que España está bajo atenta observación.

Ninguna de las medidas anunciadas por Zapatero es injusta ni ilógica, incluyendo la no revalorización de las pensiones, a excepción de las mínimas y las no contributivas, o la bajada del sueldo de los funcionarios. La primera es una decisión dolorosa, pero tendrá menos impacto que una drástica rebaja, que sería necesaria si ahora no se aplica la congelación. En cuanto a la segunda, cabe explicarla porque los trabajadores del sector público no habían sufrido hasta el momento el peso de la crisis, que sí han experimentado los asalariados del sector privado.

Los agentes sociales, en especial los sindicatos, no deberían enturbiar el ajuste con suspensión de negociaciones, huelgas y protestas. Tampoco el PP puede desentenderse del esfuerzo al que, por fin, ha convocado el Gobierno. Una recesión tan profunda como la actual exige una pérdida global de rentas, y la anunciada ayer es el sacrificio mínimo necesario para mantener la solvencia en las finanzas públicas. Zapatero y su Gobierno han perdido desde 2007 muchas oportunidades de repartir el coste de la crisis; en esta ocasión, se trata, sin embargo, de no dilapidar una prosperidad lograda entre todos y de cuya salvaguarda todos debemos, hoy más que nunca, hacernos responsables. Que la rectificación llegue tarde no autoriza a nadie responsable a torpedear el esfuerzo.

http://www.elpais.com/articulo/opinion/Zapatero/ZP/elpepuopi/20100513elpepiopi_1/Tes

(6) Zapatero impone el mayor recorte social de la historia

12 Mayo 10 - Madrid - Esther L. Palomera

Zapatero anuncia rebajas en los sueldos de los funcionarios de un 5 por ciento, la eliminación del cheque bebé y una moratoria para cobrar la dependencia de cinco años. PP y CIU le piden además la eliminación de hasta tres ministerios y las subvenciones a sindicatos, empresarios y partidos.

Su más amarga jornada parlamentaria; un discurso que marcará un punto de inflexión en su mandato; un día para olvidar… El presidente de los derechos y la protección social, el de la ayuda al desamparado, el amigo, en definitiva, del gasto público subió ayer a la tribuna del Congreso cariacontecido, descompuesto. No se le recuerda un gesto similar desde que ETA hiciera saltar por los aires su empeño en ver el final del terrorismo.

Esta vez no ha sido una banda asesina, sino la realidad de la crisis y las presiones de la UE las que le han obligado a virar el rumbo. ¡Y de qué manera! El de ayer era un Zapatero distinto, nada que ver con el que reparte optimismo. Ahora tocan recortes, medidas impopulares, malas noticias y peores augurios…Uno diría que empieza una nueva Legislatura.

Nunca más podrá utilizar el argumento de que el suyo es un Gobierno que saldrá de la crisis sin recortes sociales; tardará en volver a lucir el traje de repartidor de ayudas públicas. Háganse idea: Zapatero hace suyo ahora el discurso de la necesaria reducción del déficit y los recortesque ha entonado Rajoy desde que hace 18 meses empezara la catarsis económica. Y, por el contrario, el del PP abraza el catálogo de la protección social.

Es ahora el presidente quien habla hoy de «esfuerzo nacional», de la necesidad de cumplir los compromisos europeos y de reforzar la confianza en la economía. Y es Rajoy quien advierteque no apoyará la congelación de las pensiones mientras no se modifiquen antes los gastos de organizaciones empresariales, sindicales y políticas.

Éste sería el resumen de una jornada parlamentaria que se recordará durante lustros, después de que un presidente que se llama socialdemócrata anunciara el mayor recorte de prestaciones sociales jamás antes habido en democracia. Las medidas supondrán un ahorro adicional de 5.000 millones de euros en 2010 y otro de 10.000 millones para 2011. ¿Los primeros afectados? Los funcionarios, aquellos a los que el Gobierno juró no tocar sus salarios, verán este mismo año reducidas sus retribuciones en un 5 por ciento y sus nóminas quedarán congeladas en 2011.

Los miembros del Gobierno se aplicarán una rebaja salarial del 15 por ciento. Y si los empleados públicos son los primeros afectados de este «tijeretazo», los pensionistas serán los segundos, ya que el año próximo quedará suspendida la revalorización de las pensiones, excepto para las no contributivas y las mínimas. Y, cuidado, porque el presidente no descarta, así lo dijo, nuevas subidas de impuestos para las rentas altas. De momento, serán damnificados, como decíamos, funcionarios, pensionistas y también futuras madres, ya que desde el próximo 1 de enero desaparecerá la prestación por nacimiento de hijo de 2.500 euros.

Tampoco se salvarán de esta criba los dependientes, no porque se les deje de pagar, sino porque aquellos que han adquirido derechos de retroactividad porque aún no se ha resuelto su solicitud puede que no vean la ayuda hasta dentro de 5 años. Y qué decir de la partida de cooperación al desarrollo, otro santo y seña del Gobierno Zapatero, que sufrirá una reducción de 600 millones.

Las Comunidades Autónomas y Ayuntamientos tampoco se irán de rositas pues se prevé un ahorro en sus cuentas de 1.200 millones. Con todo esto más la reducción de 6.000 millones en la inversión pública estatal, que afectará sobre todo a Fomento y Defensa, el Gobierno prevé que el déficit público pase del 11,2 al 6 por ciento en dos años.

Nada que objetar si no fuera porque todos estos recortes y algunas de estas medidas se le venían pidiendo a gritos al Gobierno desde hace 18 meses. Y así se lo recordó uno tras otro cada uno de los líderes del resto del arco parlamentario que fue subiendo a la tribuna, tras escuchar los planes del Gobierno.

Cierto que Mariano Rajoy tenía fácil el ataque, pero es que además hilvanó uno tras otro los reproches que hoy maneja seguro la inmensa mayoría de la sociedad española. Primero, las advertencias previas: «No caben excusas, se lo advertimos hasta la saciedad y no hizo caso». Luego, las amonestaciones: «Le han impuesto las medidas como a un escolar indolente. Le han fijado los plazos y las revisiones; le han impuesto la tarea, le han marcado las cifras(..) Lo que han venido a decir nuestro socios europeos es que no se le puede dejar solo, que hay que marcarle la ruta y vigilarlo».

Rajoy aguardó, sin embargo, a la réplica para rematar la faena. Antes tuvo que escuchar de Zapatero que es el hombre del «Nunca, nada, jamás». Después, lo trituró: «El problema que tiene España no es ni las Comunidades, ni los especuladores ni los mercados, es su credibilidad, señor presidente». Dijo más en tono desafiante: «Y no vuelva a hablarme usted de derechos sociales ni haga alusiones al PP sobre ello. Es usted el responsable de traer medidas improvisadas e injustas. No le daré un cheque en blanco y menos apoyaré la congelación de pensiones mientras no se modifiquen gastos de organizaciones empresariales, sindicales y políticas». No se puede decir que aquí terminara todo, porque ahora la Legislatura acaba de empezar.

http://www.larazon.es/noticia/3691-zapatero-expone-presionado-por-la-ue-y-eeuu-su-plan-para-reducir-el-deficit