Combien de morts sous le régime de Franco ? ( voir articles originaux en bas)

(actualisé le )

Le juge Garzón vient d’ordonner une enquête sur les disparus de la dictature franquiste. Cette initiative provoque une polémique.

L’Espagne n’en a pas encore fini avec le franquisme. Un an après la promulgation de la Loi sur la mémoire historique*, les spectres des martyrs de la guerre civile hantent les premières pages des journaux espagnols, et tout particulièrement depuis deux jours.

"Garzón lance la plus grande enquête sur les disparus du régime de Franco", titre ainsi El País (1). Le juge de l’Audience nationale [l’une des plus hautes instances judiciaires espagnoles] Baltasar Garzón a entrepris le recensement de tous les morts du régime de Franco. Il a demandé aux Archives générales administratives de déterminer le nombre exact de corps présents dans les fosses, ainsi que l’identité des morts et les circonstances de leur exécution. L’objectif de cette opération judiciaire - "la plus importante réalisée en Espagne sur les victimes de Franco" - est de répondre à la requête de plusieurs associations pour la récupération de la mémoire historique. "Après le vote de la Loi sur la mémoire, qui ne nous a, en aucun cas, aidé, un juge vient enfin dire à l’Etat qu’il est responsable et qu’il doit donner ses informations. C’est comme un rêve, cette nouvelle m’a beaucoup ému", a déclaré Emilio Silva, président de l’Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH). Dans son éditorial, intitulé "Garzón et la mémoire", le quotidien de gauche explique que "quels que soient les résultats de cette enquête ambitieuse, elle aura contribué, du moins, à ouvrir des archives jusqu’alors fermées à la population. Plus que le devoir de justice, cette initiative servira nécessairement l’Histoire."


Calavera encontrada en Plediafita de Babia en 2002. Eloy Alonso (el Periódico).jpg

Le "superjuge" Baltasar Garzón tient la vedette, oscillant entre la figure du justicier et celle de l’imposteur. Le quotidien de droite El Mundo (2) publie une tribune intitulée "Garzonade truculente" et parle d’un "juge sur le déclin, au creux de la vague, qui ne chercherait qu’à instrumentaliser les victimes de la guerre civile pour redorer son blason". Le journal va jusqu’à établir un parallèle entre cette enquête et la Cause générale lancée par Franco en 1940, une opération destinée à dénoncer tous les délits commis par les républicains depuis 1931. Cet article a choqué les collègues du juge, qui estiment que "ces propos dépassent les limites de la simple critique des résolutions judiciaires et vont jusqu’à remettre en cause l’intégrité professionnelle du magistrat".

ABC (3), l’autre quotidien marqué à droite, n’est pas en reste et n’hésite pas lui non plus à remettre en cause la pertinence de la démarche de Garzón. "J’ai du mal à croire les bonnes intentions de ce juge avide de notoriété et qui a connu un long passage à vide professionnel. Nous commencions à l’oublier, alors il s’est lancé dans une enquête à travers les entrailles de la haine civile", écrit l’un de ses éditorialistes.

La défense du juge est assurée par Público (4). Le jeune quotidien de gauche cite Fernando Magán, collaborateur d’Emilio Silva au sein de l’ARMH. "L’objectif n’est pas de chercher des coupables, mais plutôt d’essayer de réparer les dommages causés aux familles des victimes." Le journal insiste sur le fait que l’action menée par Garzón n’est pas spontanée, mais répond à une suite de requêtes acharnées de la part d’associations de victimes du franquisme visant la reconnaissance d’un génocide. Le mot est lâché et même repris par le directeur du quotidien, Ignacio Escolar, dans une tribune. "Pour l’instant, le juge se contentera d’établir le recensement des victimes du génocide, depuis le coup d’Etat jusqu’à la mort du dictateur." La gravité du mot rejoint l’urgence de la situation pour Escolar, qui considère que "ces morts, du fait de l’impossibilité du deuil, appartiennent encore au présent".

Deux jours après l’annonce de l’ouverture de son enquête, les critiques continuent de pleuvoir sur le juge Garzón, accusé de récupération historique. Le Parti populaire [PP, droite] et une partie de la magistrature espagnole l’accusent dans El País (5) de "remuer l’histoire de la répression". Mariano Rajoy, le leader du PP, considère qu’il est "inutile de rouvrir les blessures du passé". Quant à l’Association professionnelle de la magistrature (APM), elle qualifie cette initiative d’ "erreur". "La réouverture des fosses devrait être prise en charge par les autorités administratives, et non pénales." Enfin, La Vanguardia (6), principal quotidien de Barcelone, estime que la seule issue possible pour ce "juge hyperactif" est d’"avouer son incompétence et laisser cette affaire entre les mains des politiques pour que le dossier des victimes et la plaie des familles se referment enfin".

* Votée le 31 octobre 2007, elle condamne expressément la dictature franquiste, "régime totalitaire contraire à la liberté et à la dignité de tous les citoyens". Elle incite l’Etat et les administrations locales à s’impliquer dans la localisation des fosses communes où ont été jetés les morts républicains pendant la guerre civile.

Emilie Chaudet et Marc Fernandez

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=88995

(1)

La recuperación de la memoria histórica

Garzón lanza la mayor investigación sobre los desaparecidos del régimen de Franco

El juez pide datos al Gobierno y a la Iglesia sobre 90.000 muertos por la Guerra Civil

MANUEL ALTOZANO - Madrid - 02/09/2008

El juez de la Audiencia Nacional Baltasar Garzón ha recabado información del Gobierno, la Conferencia Episcopal, varios ayuntamientos y hasta de una universidad, la de Granada, para elaborar un censo de fusilados, desaparecidos y enterrados en fosas comunes a partir del 17 de julio de 1936, día del golpe de Estado que dio lugar a la Guerra Civil y, tres años después, a la dictadura de Franco.

El juez de la Audiencia Nacional Baltasar Garzón ha recabado información del Gobierno, la Conferencia Episcopal, varios ayuntamientos y hasta de una universidad, la de Granada, para elaborar un censo de fusilados, desaparecidos y enterrados en fosas comunes a partir del 17 de julio de 1936, día del golpe de Estado que dio lugar a la Guerra Civil y, tres años después, a la dictadura de Franco. Garzón quiere conocer el nombre de las personas enterradas en fosas comunes como consecuencia de la represión franquista, las circunstancias y fecha en que se dieron esos enterramientos y si constan en algún registro.

El objetivo de estas diligencias es recabar información suficiente para decidir si es competente para investigar las denuncias que le presentaron 13 asociaciones para la recuperación de la memoria histórica de diferentes comunidades autónomas (entre ellas Cataluña, Valencia, Aragón y la localidad pontevedresa de Ponteareas), el sindicato CNT y varios particulares a lo largo de los dos últimos años, con el fin de esclarecer el paradero de cientos de fusilados y desaparecidos del bando republicano a partir del golpe de Estado franquista, durante la Guerra Civil y la dictadura de Franco.

La decisión de solicitar toda esta información -la actuación judicial más importante realizada en España sobre los represaliados de Franco, según fuentes de la Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH)- llega en un momento muy preliminar del proceso. Garzón pide todas esas actuaciones para decidir si admite a trámite el caso. La fiscalía, en contra del criterio de los denunciantes, ha pedido al juez el archivo de la causa.

Lo que el juez quiere saber es número de personas enterradas en fosas comunes desde el 17 de julio de 1936, jornada previa al denominado por los ganadores de la guerra como día del "alzamiento nacional", sus identidades y las circunstancias en que fallecieron. Por ello ordena al Archivo General de la Administración que señale el organismo del Estado que puede informar sobre el número de desaparecidos a partir de esa fecha, su identificación "en la medida de lo posible" y si "han existido denuncias por las desapariciones".

Otro de los organismos estatales requeridos para el recuento de víctimas de la represión es el Centro Documental de la Memoria Histórica, perteneciente al Ministerio de Cultura, que debe informar sobre si se encuentran a su disposición "los ficheros del Tribunal especial para la Represión de la Masonería y el Comunismo y si existe algún estudio sobre los casos del mismo". A la Dirección General de Registros y del Notariado, dependiente de Justicia, le reclama que informe "si existe algún tipo de documentación relacionada con desaparecidos" y comunique "a todos los Registros Civiles de España" que deberán permitir el acceso a la policía judicial para la identificación de las posibles víctimas desaparecidas desde el golpe de Estado franquista.

Con esa misma finalidad solicita a la Conferencia Episcopal "que comunique a todas y cada una de las parroquias de España" que permitan la entrada de los agentes para su investigación. Otro de los organismos religiosos a los que se dirige el juez es la abadía que gestiona el Valle de los Caídos, donde Franco se hizo enterrar rodeado de muertos republicanos. Los religiosos deberán proporcionar "oportuna información sobre los nombres de las personas que en este lugar estén enterradas, procedencia geográfica de los restos y causas del enterramiento allí hecho".

A los ayuntamientos de Granada, Córdoba, Sevilla y Madrid y al rector de la Universidad de Granada les pide "el nombre de las personas enterradas en fosas comunes" en los cementerios, las "circunstancias y hechos que concurrieron para estos enterramientos masivos", "la fecha de los mismos" y si las muertes constan en algún registro público.

La Ley de la Memoria, aprobada el 31 de diciembre de 2007, obliga a las Administraciones a elaborar y poner a disposición de las familias de los fusilados y desaparecidos "mapas en los que consten los terrenos en que se localicen los restos" y el Gobierno debe hacer uno de todo el país. El hispanista Paul Preston, admitiendo cierta falta de exhaustividad, calcula que los muertos en la retaguardia franquista y en los primeros años de dictadura fueron 180.000. El historiador Santos Juliá, basándose en estudios realizados en 36 provincias, dio una cifra mínima de 90.000.

Una Comisión Interministerial de Víctimas de la Guerra Civil del Gobierno ya elaboró un informe sobre las víctimas. Pero concluyó que hay "enterramientos por toda la geografía de España, cuyo número y ubicación precisos aún se desconocen". Y reveló la "inexistencia de un censo de personas desaparecidas".
"Es histórico. Me he emocionado"

El presidente de la Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH), Emilio Silva, calificó ayer de "histórico" el paso dado por el juez de la Audiencia Nacional Baltasar Garzón. "Después de la aprobación de la Ley de la Memoria, que no nos ha ayudado en nada, viene un juez y le dice al Estado que tiene una responsabilidad, que tiene que dar esa información. Es como un sueño, un notición, me he emocionado al saberlo".

Silva es consciente de que la providencia hecha pública ayer por el juez de la Audiencia Nacional es un paso muy preliminar y que todavía no se ha pronunciado sobre su competencia, pero la considera "el principio de un proceso que va a dar resultados, porque ha acertado con las instituciones a las que ha pedido información y la va a encontrar". "Donde ha picoteado va encontrar bastante de donde tirar", afirmó el presidente de la asociación. "Las asociaciones le han dicho exactamente dónde tiene que buscar".

La ley obliga a las administraciones a realizar catálogos de las fosas y restos humanos de víctimas de la represión franquista, pero hasta ahora sólo Cataluña y Andalucía habían elaborado su mapa de fosas, según Silva. "Asturias lo tiene a medio hacer", añade. Pero la iniciativa de Garzón, según Silva -cuya asociación, por el momento, no se ha personado en la causa- "es la más potente que se ha adoptado hasta el momento".

El dirigente de la primera asociación que empezó a desenterrar desaparecidos y a identificarlos mediante técnicas genéticas considera que la decisión del juez debería convertirse en un primer paso para la creación de una "comisión de la verdad" que estudiara seriamente las desapariciones de los perdedores de la Guerra Civil.

http://www.elpais.com/articulo/espana/Garzon/lanza/mayor/investigacion/desaparecidos/regimen/Franco/elpepiesp/20080902elpepinac_1/Tes?print=1

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Truculenta garzonada

martes 02/09/2008

Preguntado sobre si la Ley de Memoria Histórica había resucitado los fantasmas del pasado, Zapatero respondía el pasado domingo a este periódico: "No ha pasado nada porque no era contra nadie".

Resulta difícil saber si esta ley ha influido en Baltasar Garzón, pero el hecho es que el juez de la Audiencia Nacional vuelve a agitar esos duendes macabros al abrir una especie de macroinvestigación judicial sobre los crímenes cometidos por el llamado bando «nacional» durante la Guerra Civil y la primera época del franquismo. Por la forma como está redactado su escrito, se puede deducir que Garzón excluye los asesinatos cometidos bajo cobertura del régimen republicano.

Garzón ha enviado providencias a los alcaldes de Madrid, Sevilla, Córdoba y Granada y ha pedido la colaboración de nada menos que 22.800 parroquias y diversas instituciones, solicitando las listas de desaparecidos durante ese periodo. No explica con qué propósito, pero se supone que su petición se inscribe en el marco de una investigación penal a raíz de varias denuncias presentadas en la Audiencia Nacional.

La iniciativa de Garzón recuerda mucho a la Causa General ordenada por Franco en 1940, con el propósito de catalogar y denunciar todos los delitos cometidos por los partidarios de la República desde abril de 1931. La Causa General de Franco fue, sobre todo, un acto propagandístico para intimidar a los vencidos. Es difícil saber qué se propone Garzón, pero todo indica que intenta recuperar el protagonismo perdido en los medios de comunicación.

Ni que decir tiene que estamos ante una iniciativa truculenta sin ninguna posibilidad de prosperar. En primer lugar, porque Garzón no es competente para investigar estos crímenes. Y, en segundo lugar, porque la Ley de Amnistía, aprobada por el Congreso en octubre de 1977, ponía punto y final a cualquier tipo de responsabilidad penal por delitos políticos cometidos con anterioridad al 15 de diciembre de 1976, fueran de la gravedad que fueran. Así se lo ha recordado un escrito de la Fiscalía de la Audiencia Nacional. Además, la investigación de esas desapariciones exigiría ingentes recursos humanos y materiales, de los que el sistema judicial no dispone.

A Garzón todo eso le da lo mismo, ya que lo que busca no es hacer justicia sino instrumentalizarla para sus fines personales. La realidad es que, entre sus viajes a Latinoamérica para denunciar los crímenes de las dictaduras, sus conferencias, sus libros y la realización de documentales, apenas le quedan ya horas para realizar su trabajo. Seguramente por eso ha sido incapaz de investigar quién dio el chivatazo a los recaudadores de ETA, no tuvo tiempo de transcribir la cintas de los islamistas que tal vez hubieran evitado el 11-M y ha dejado enormes lagunas en casi todos los sumarios que ha instruido.

Esta última de sus garzonadas ni siquiera puede ser tomada en serio. Es un puro disparate sin opción alguna de salir adelante. Sería cuestión de olvidar este despropósito si no fuera porque hace un tremendo daño a la Justicia y a la Audiencia Nacional. El Consejo General del Poder Judicial debería intervenir para poner en su sitio a Garzón, al que le han permitido ya demasiados excesos.

http://www.elmundo.es/elmundo/2008/09/02/espana/1220357527.html

(3)

Garzón obliga a la Iglesia y a varios ayuntamientos a reabrir la memoria histórica

B.TORQUEMADA. MADRID. Martes, 02-09-08

Cuando parecía aplacada la polvareda de la ley de memoria histórica (que finalmente no recibió tal nombre y que se ha caracterizado por irritar a todos y no contentar a nadie) las entidades y asociaciones de familiares de represaliados del bando republicano han hallado un ariete a la medida de sus reivindicaciones en el juez Baltasar Garzón. Éste, según trascendió ayer, ha abierto diligencias para requerir a diversas instituciones listados de desaparecidos y fusilados durante la Guerra Civil y el Franquismo, con el fin de elaborar un censo y determinar si su juzgado, el número 5 de la Audiencia Nacional, es competente o no para investigar estos crímenes que los familiares de las víctimas consideran de «lesa humanidad» y, por tanto, imprescriptibles.
El pasado mes de junio, el juez ya se había dirigido a los ministerios de Defensa e Interior para pedirles un informe sobre el número de desaparecidos durante ese periodo, como paso previo a su decisión, ahora, de llevar a cabo estas nuevas actuaciones.

A espaldas de la Fiscalía

Garzón ha optado por seguir adelante en la «brecha» de la memoria histórica a espaldas del criterio de la Fiscalía de la Audiencia Nacional, que el pasado mes de febrero solicitó el archivo de las denuncias presentadas al considerar que se trataba de hechos que en su momento, según la legislación de la II República, estaban tipificados como delitos comunes y, en consecuencia, sus autores se habrían beneficiado de la «extinción de la responsabilidad» derivada de la amnistía general de 1977.

Además, en el caso de que se pudieran considerar delitos de lesa humanidad, la Fiscalía estimó que la Audiencia Nacional no era competente para juzgarlos, porque el criterio general es que este tipo de crímenes se han de tramitar en los juzgados de la jurisdicción donde hayan ocurrido los hechos.

El auto de Garzón pretende ser, a priori, de largo alcance, pues implica a la Conferencia Episcopal, a los Ayuntamientos de Madrid, Córdoba, Granada y Sevilla, a la Abadía del Valle de los Caídos, al Ministerio de Defensa, a la Dirección General de los Registros y del Notariado, del Centro de Documentación de la Memoria Histórica, e incluso al rector de la Universidad de Granada.

Todas las parroquias

En concreto, Baltasar Garzón insta a la Conferencia Episcopal a que comunique a todas y cada una de las parroquias de España (que son casi veintitrés mil) «que deberán permitir el acceso de la policía judicial» para la identificación de los fusilados y desaparecidos a partir del 17 de julio de 1936. O sea, a partir del «alzamiento».

A los Ayuntamientos les pide toda la documentación que permita certificar la identidad de las personas enterradas en fosas comunes de los cementerios de San José (Granada), Nuestra Señora de la Salud y San Rafael (Córdoba) y en el camposanto sevillano de San Fernando. A ese requerimiento de los datos posibles de fechas de nacimiento, residencia y filiación, añade Garzón el de que los mencionados Consistorios aporten información sobre las «circunstancias y hechos que concurrieron para estos enterramientos masivos», en busca de responsables.

Especialmente significativa es la petición a la abadía benedictina del Valle de los Caídos de un listado de las personas enterradas en este recinto, así como datos sobre la procedencia geográfica de los restos y «las causas del enterramiento allí hecho».

Otras diligencias las dirige el titular del Juzgado Central de Instrucción número 5 de la Audiencia Nacional al Archivo General de la Administración (para que identifique a la entidad u organismo que pueda concretar el número de desaparecidos e informe de si han existido denuncias por esas desapariciones), al Centro Documental de la Memoria Histórica (al que pide los ficheros del Tribunal Especial para la Represión de la Masonería y el Comunismo), al Ministerio de Defensa en demanda de documentación archivada en los tribunales militares y a la Dirección General de los Registros y del Notariado, por la constancia que pueda tener de casos de desaparición.

Ocho denuncias

Han sido en total ocho las denuncias referidas a este tipo de hechos, promovidas por asociaciones (salvo una de ellas, de un diputado socialista) que vienen cifrando en unas treinta mil las desapariciones durante la Guerra Civil y el franquismo. Estas entidades, que han acogido con la lógica satisfacción la iniciativa del juez Garzón, estiman además que, queden en lo que queden las diligencias abiertas, servirán para impulsar la elaboración de un censo de desaparecidos en esa etapa histórica.

Precisamente, hace pocos días volvió a cobrar relieve el caso de la fosa común de la localidad granadina de Víznar en la que están los restos del poeta Federico García Lorca. Nieves Galindo, la nieta del maestro enterrado en ese mismo lugar, explicó la semana pasada a Ep que acudir a la vía judicial es «la única salida que le queda» para promover la exhumación de su abuelo y ante la negativa de la familia Lorca a llevar a cabo esa actuación.

Estos «flecos» de insatisfacción y malestar persisten en numerosos descendientes de fusilados y desaparecidos después de que el pasado otoño quedara definitivamente aprobada en el Congreso la polémica «Ley por la que se reconocen y amplían derechos y se establecen medidas en favor de quienes padecieron persecución o violencia durante la Guerra civil y la Dictadura», barroquísimo nombre con el que quedó finalmente bautizada la ley de memoria histórica, un empeño personal de José Luis Rodríguez Zapatero en el que sus convicciones más íntimas tropezaron con el sentido común.

Españoles «buenos» y «malos»

Así, en la normativa (que, según el PP, cae en los mismos pecados del franquismo, al dividir a los españoles en «buenos» y «malos») no se recogieron algunas de las exigencias de los colectivos de reivindicación republicana, como la de la anulación de todos los juicios políticos. Pero ante el riesgo de que en la nueva legislatura se pasara página, Garzón ha tomado el testigo de Zapatero.

http://www.abc.es/20080902/nacional-nacional/garzon-obliga-iglesia-varios-20080902.html

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Garzón busca a los desaparecidos del franquismo

El juez abre diligencias y recaba datos para poder investigar si el 18 de julio de 1936 desencadenó un genocidio en España

DIEGO BARCALA - Madrid - 01/09/2008 23:38

“Es muy impactante. La verdad es que no había tenido ocasión de ver una fosa en la que se están descubriendo cadáveres y ver los cuerpos y sus restos”. La declaración, de hace una semana, es de Baltasar Garzón después de asistir a una exhumación de cadáveres en Apartadó (Colombia). El titular del Juzgado central de Instrucción Número 5 de la Audiencia Nacional ha tenido, a sólo 200 kilómetros de su despacho, 110 fosas comunes que han sido exhumadas en los últimos siete años. Él no había asistido hasta ahora a ninguna de ellas.

Después de trabajar por la recuperación de la memoria histórica de Chile, Argentina, Colombia o Guatemala, Garzón atendió las ocho peticiones que le reclaman ayuda para reparar el dolor de las víctimas del franquismo en España. Está decidido a elaborar un censo de los desaparecidos desde el alzamiento hasta el final de la dictadura.

Para ello, ha solicitado toda la información que pueda estar archivada en algún cuarto oscuro de los ministerios de Defensa, Interior y Cultura. También los datos sobre muertos en los ayuntamientos de Granada, Córdoba, Sevilla y Madrid. Y, sobre todo, ha exigido colaboración a la Conferencia Episcopal Española. La Policía Judicial deberá poder acceder a los libros de difuntos de las casi 23.000 parroquias españolas. Uno de los libros relacionados con una de las fosas más grandes de presos republicanos se encuentra a pocos metros de la tumba de su verdugo. Los documentos de la basílica del Valle de los Caídos están entre los que Garzón exige investigar.

La iniciativa del juez de la Audiencia Nacional no es una respuesta espontánea. Durante años, varias asociaciones de víctimas del franquismo y afectados individuales se han dirigido a este juzgado para denunciar que en España hubo un genocidio. Un “exterminio o eliminación sistemática de un grupo social por motivo de raza, de etnia, de religión, de política o de nacionalidad” –como lo define la Real Academia Española– que está todavía por investigar.

“Una verdad judicial”

Uno de los denunciantes es el abogado Fernando Magán, colaborador de la Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica. Este letrado presentó una denuncia en la Audiencia el 14 de diciembre de 2006. Es el tribunal competente para investigar atentados contra los derechos humanos, según sentencia del Constitucional.

Ese mismo 14 de diciembre se debatió por primera vez en el Congreso de los Diputados la Ley de la Memoria Histórica, aprobada en diciembre del año pasado. En opinión de Magán, Baltasar Garzón trata ahora de “llevar una realidad al nivel de verdad judicial investigada”.

Pese a las diligencias previas abiertas ayer por el juez, la Audiencia no ha dilucidado aún si existe un caso de genocidio que investigar. Primero debe dictaminar que las desapariciones registradas en España fueron forzosas y que obedecieron a un objetivo común político.

Se trata de unir a todas las víctimas de los fusilamientos en un mismo proceso. En otras ocasiones, las víctimas han acudido sin éxito a los juzgados correspondientes al lugar del suceso. Hasta ahora, los jueces han considerado que una desaparición individual de la que han pasado tres décadas está archivada.
No se buscan culpables

Magán asegura que el objetivo de sus denuncias no es buscar culpables, sino reparaciones para los familiares de los represaliados. “Los que pudieran aparecer ahora en una sentencia ya no tienen edad de cumplir pena”, añade el abogado.

Las diligencias abiertas afectarán a archivos históricos como el de Salamanca. Ahí espera encontrar fichas que certifiquen los miles de fusilamientos que sólo se conocen por testimonios orales y el paradero de los cuerpos. La mayoría de estos paseos fueron registrados en los 40, pero otros muchos se conocieron a raíz de las indemnizaciones a represaliados impulsadas por el gobierno de Felipe González.

http://www.publico.es/espana/147602/garzon/quiere/nombres/desaparecidos/franquismo

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El PP y los jueces critican a Garzón por "remover la historia" de la represión

El PP respaldó en 2002 la reapertura de fosas, pero ahora Rajoy la rechaza

CARLOS E. CUÉ - Madrid - 03/09/2008

El juez Baltasar Garzón recibió ayer una respuesta contundente de sus colegas: no debe seguir tratando de investigar los desaparecidos del franquismo. Aún más directo fue el ataque del líder del PP, Mariano Rajoy, y de algunos dirigentes de este partido, como Jaime Mayor. "Soy partidario de no abrir las heridas del pasado, porque no conduce a nada", sentenció el jefe de la oposición.

El juez Baltasar Garzón recibió ayer una respuesta contundente de sus colegas: no debe seguir tratando de investigar los desaparecidos del franquismo. Aún más directo fue el ataque del líder del PP, Mariano Rajoy, y de algunos dirigentes de este partido, como Jaime Mayor. "Soy partidario de no abrir las heridas del pasado, porque no conduce a nada", sentenció el jefe de la oposición.

Preguntado sobre el significado de esa respuesta tajante, y sobre si se puede interpretar que el PP está en contra de la reapertura de fosas que llevan a cabo decenas de familias y asociaciones -ya hay más de 4.000 desenterrados, sin que se haya registrado ningún conflicto en los pueblos afectados-, Rajoy no contestó.

"Ya dije en el debate de la ley de memoria histórica que lo mejor de la Constitución de 1978 es que los españoles nos pusimos de acuerdo en mirar hacia el futuro y construir juntos un mejor futuro para todos. No soy partidario de reabrir las heridas del pasado, lo haga quien lo haga", zanjó el líder del PP.

Un poco más lejos fue Mayor Oreja, que consideró "un error" la iniciativa. "Todo eso me parece un disparate. España siempre ha tenido la tragedia de la división, de la confrontación y todo lo que significa ahondar en eso es recuperar la peor historia de España", declaró a Servimedia.

Este endurecimiento de la posición del PP contradice su línea política. En 2002, con el PP en el Gobierno con mayoría absoluta, y en medio de una gran presión social porque se abrían fosas por toda España sin apoyo de las administraciones, José María Aznar ordenó a los suyos pactar la única condena por unanimidad del franquismo que ha realizado el Congreso.

Se votó el 20 de noviembre, aniversario de la muerte de Franco. Esa declaración, inspirada en la frase de Azaña "paz, piedad, perdón" y apoyada por el PP, reafirmaba "el deber de proceder al reconocimiento moral de las víctimas de la Guerra Civil, así como de cuantos padecieron más tarde la represión de la dictadura franquista". "Instamos", decía el Congreso, "a que cualquier iniciativa promovida por las familias que se llevan a cabo en tal sentido, sobre todo en el ámbito local, reciba apoyo de las instituciones". Esa declaración de respaldo oficial incluía la reapertura de las fosas. La iniciativa de Garzón recibió también el rechazo de Antonio García, portavoz de la conservadora Asociación Profesional de la Magistratura (APM), y de Lorenzo del Río, de la Francisco de Vitoria, que consideran que la reapertura de fosas debería ser gestionada por la vía administrativa y no penal. Incluso Miguel Ángel Jimeno, de la progresista Jueces para la Democracia, criticó a Garzón porque cree que ésa es tarea del Ejecutivo, aunque defendió el derecho de las víctimas a saber "dónde se encuentran sus muertos".

La fiscalía, dependiente jerárquicamente del Gobierno, se ha opuesto a la iniciativa de Garzón. Mientras, el presidente del Ejecutivo, José Luis Rodríguez Zapatero, mostró su "respeto" a la decisión del juez. Amnistía Internacional aplaudió a Garzón y pidió al Ejecutivo que "asuma su responsabilidad" y desarrolle la Ley de Memoria.

http://www.elpais.com/articulo/espana/PP/jueces/critican/Garzon/remover/historia/represion/elpepiesp/20080903elpepinac_2/Tes?print=1

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La justicia y la memoria

EL juez de la Audiencia Nacional Baltasar Garzón se ha echado sobre sus hombros la ingente tarea de elaborar un censo de fusilados, desaparecidos y enterrados durante la guerra civil española y la dictadura franquista, tarea que ha llevado a acreditados historiadores como Josep Maria Solé Sabaté o Francisco Moreno Gómez a largas y pacientes investigaciones para elaborar las listas de Catalunya y Andalucía occidental y Extremadura, concreta y respectivamente. Mediante una providencia en la que emplaza a diversas entidades públicas, entre las que hay archivos del Estado, la Conferencia Episcopal o algunos ayuntamientos, a proporcionarle la información de que dispongan, el objetivo del hiperactivo magistrado es determinar si la justicia española es competente para investigar las denuncias presentadas por varias asociaciones y personas relacionadas con la recuperación de la llamada memoria histórica del franquismo y que persiguen la condena legal de la dictadura. La fiscalía se decantó por el archivo de la causa con el argumento jurídico, entre otros, de que aquellos posibles delitos prescribieron con la ley de Amnistía de 1977. ...

http://www.lavanguardia.es/free/edicionimpresa/res/20080903/53532292157.html?urlback=www.lavanguardia.es/premium/edicionimpresa/20080903/53532292157.html