Descubierto el busto más antiguo de Julio César Jules César sauvé des eaux du Rhône

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La pieza, datada hacia el 46 a. C., ha sido hallada en el lecho del Ródano en Arles

ELPAÍS.com/AGENCIAS - Madrid - 14/05/2008

Un busto de mármol del general romano Julio César hallado en el lecho del Ródano en Arles (Francia) ha sido datado como el retrato más antiguo del conquistador de las Galias. Datado hacia el 46 a. C., se trata del retrato más antiguo del dictador y, por tanto, quizá el más fiel, según señala el arqueólogo Luc Long, que ha dirigido los trabajos. Con el cabello escaso, el ceño fruncido y la cara redonda, la escultura se asemeja bastante a la descripción que dio del cónsul el historiador romano Suetonio.

"Es el único busto conocido de César realizado en vida, salvo la máscara mortuoria de Turín, tomada justo antes o justo después de sus muerte; y es el más antiguo", ha añadido Long, de 55 años, conservador en jefe del patrimonio del Departamento de investigaciones arqueológicas subacuáticas y submarinas de Marsella (DRASSM, en francés), que depende del Ministerio de Cultura.

"Incluso en Roma, nunca se ha encontrado un retrato de César realizado en vida", añade Long. "Hasta el presente se conocen de 20 a 25 retratos de César, si se exceptúan los del Renacimiento, y todos son póstumos", ha añadido Long, que ha trabajado en el Ródano durante 20 años.

El hallazgo se dio a conocer ayer martes aunque la pieza fue localizada en otoño del año pasado, en la orilla derecha del río. "El busto data de la época republicana de Roma y prueba que en esta zona de Arles hubo referencias a César en vida del militar, que creó la localidad", añadió.

Junto al busto se han hallado un centenar de objetos. Un capital corintio en mármol, columnas, y las estatuas de un Neptuno esculpido en el siglo III d.C. y de un prisionero en bronce. Tras el estudio pertinente, todas las piezas se expondrán en una muestra en septiembre de 2009 en el museo de Arles.

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Jules César sauvé des eaux du Rhône

Marie-Douce Albert. 16/05/2008.

Un marbre de l’empereur, le front ridé, peut-être exécuté de son vivant, a été découvert dans le fleuve à la hauteur d’Arles en 2007.

Le Rhône a sans doute livré la plus ancienne effigie connue de Jules César: un buste, peut-être même réalisé du vivant de l’empereur romain, du temps où il ­établissait la colonie d’Arles, en 46 avant J.-C. Le marbre grandeur nature, très réaliste, montre un bel homme qui commence à prendre de l’âge, la calvitie ­apparente et le front ridé.

La découverte a été faite à l’automne 2007 dans les eaux du fleuve, à hauteur d’Arles, alors que le département des recherches archéologiques subaqua­tiques et sous-marines (DRASSM) du ministère de la Culture menait une campagne de prospection.

Et César ne reposait pas seul. « Depuis vingt ans que je plonge dans le Rhône, c’est la première fois que je vois une telle moisson », raconte Luc Long, directeur des fouilles. Avec son équipe, il a mis la main sur « plusieurs pièces qui se volent toutes plus ou moins la vedette ». Par 8 à 14 mètres de profondeur, sous des pierres, ils ont aussi découvert un très beau Neptune en marbre de 1,80 mètre, en morceaux, et qui a pu être reconstitué, d’un bronze de 70 centimètres qui pourrait représenter le satyre phrygien Marsyas, sans doute d’origine grecque hellénistique, ou encore d’une Victoire de bronze de 70 centimètres également. Sans parler des fragments de chapiteaux, des colonnes ou des stèles.

Un ensemble spectaculaire

La découverte de cet ensemble spectaculaire a été tenue secrète plusieurs mois afin notamment de « sécuriser le site », explique Michel L’Hour, directeur du DRASSM. Le temps aussi de décider de la suite des événements. En effet, tandis que le ministère de la Culture précise que certaines de ces pièces rejoindront le Musée dépar­temental de l’Arles antique, Luc Long estime que « nous n’avons sans doute trouvé que la partie visible de l’iceberg ». Une deuxième mission est programmée cet été pour aller voir ce qui se cache encore sous les sédiments.

Les recherches permettront peut-être de déterminer la raison de la présence de ces vestiges dans le Rhône. Sont-ils les restes magnifiques d’édifices démolis ou des objets devenus obsolètes que l’on a employés pour renforcer des quais ou remblayer le fleuve? Luc Long se demande, par exemple, si le César n’a pas été jeté dans le fleuve après que son modèle a été assassiné et qu’il était devenu peu pertinent de conserver son effigie. Ou alors s’agit-il des décombres d’édifices emportés par une crue?

http://www.lefigaro.fr/culture/2008/05/16/03004-20080516ARTFIG00111-jules-cesar-sauve-des-eaux-du-rhone.php